Les 24 heures de la créativité :
un jour et une nuit de travail sur le Campus Brossolette
pour les étudiants en PGE1, Design2 et INBA3 internationaux !*
Réunis sur le campus Brossolette, 220 étudiants du Programme Grande École, des deuxième année de l’école de design et les internationaux de la filière INBA, répartis par groupes, ont été invités à mettre en commun leurs idées, pour le projet « Sim City 2020 ».
« On leur a demandé de penser à de nouvelles façons d’envisager la vie à Troyes, à travers l’habitat, les services… de réfléchir à un schéma de vie, de trouver ce qui pourrait être le moteur pour qu’ils s’installent dans la ville », explique Nathalie Savary, enseignante à l’École supérieure de design.
Leur mission : réaliser une vidéo de 100 secondes pour résumer leur concept et vendre l’idée de leur ville rêvée. Au-delà de l’exercice pédagogique sur lequel ils seront notés, il y a pour la municipalité troyenne un véritable intérêt. Ce projet étant un point d’ancrage pour une collaboration plus poussée à plus long terme.
« On trouvait intéressant d’avoir le regard de futurs dirigeants et cadres de direction, qui choisissent la ville comme lieu d’épanouissement. On voulait savoir, pour eux, quelle est la ville ou le quartier de leurs rêves », explique Bertrand Chevalier, adjoint au maire chargé de l’urbanisme.
« Un lieu de vie comme dans les familistères »
Sous la houlette de sept enseignants, les jeunes n’ont pas manqué de motivation, ni de créativité.
« Ce qui nous a le plus surpris, c’est la forme. Il y a des vidéos très surprenantes. Le résultat relève presque de l’enquête sociologique », confie Nathalie Savary.
Parmi les vingt et un concepts présentés, tous ont un regard convergent sur le monde de demain.
« Ils imaginent des lieux de collaboration et d’échanges collectifs. Ils mélangent beaucoup le milieu professionnel et la vie privée. Ils ont également une vision d’un habitat aussi souple que les aléas de la vie, en résumé, qui s’adapterait aux changements. Ils rêvent d’un lieu de vie où tout se passe, avec tous les services à proximité, un peu comme un familistère, d’une vie utopique réunie sur un quartier. »
Le résultat a su surprendre ses commanditaires.
« Ils se sont pris au jeu. Il se passe quelque chose. Ça bouscule et ça fait du bien. Ces jeunes apportent un nouveau souffle et un nouveau regard sur la ville. On a beaucoup travaillé depuis sept-huit ans autour du développement durable, mais peu sur l’humain. Il faut retravailler les fonctions d’usage et penser tant à l’intérieur qu’aux espaces extérieurs », reconnaît l’élu. « Désormais, j’ai besoin d’avoir des dialogues avec certains jeunes et de présenter ce qui a été fait devant l’équipe du service urbanisme. Il y a une matière énorme pour la ville, peu importe d’ailleurs sur quel quartier on se concentre. Là, on ouvre tous les champs du possible, on va approfondir le potentiel et resserrer l’approche. »
*Source : L'Est éclair - Aurore CHABAUD
Programme Grande École du Groupe ESC Troyes
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